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Interview Marguerite Creze

Marguerite, peux- tu nous parler de toi de la manière dont tu le souhaites ainsi que de ton parcours ? 

Je suis née à Paris où j’ai grandi et étudié la communication visuelle. À l’époque, mon orientation professionnelle était toute tracée, j’évoluais depuis toujours dans le milieu de ma mère dont je suis très proche, elle travaillait en agence de publicité sur des budgets luxe mode beauté et suivre ses pas était une suite logique. Cependant, lorsque j’ai commencé chez l’annonceur en tant que directrice artistique je me suis rendue compte que je n’étais pas du tout à ma place. J’ai travaillé quelques années dans ce secteur tout en cherchant à me réorienter professionnellement et entreprendre. Parallèlement, je souffrais de troubles du comportements alimentaires depuis des années et je cherchais de multiples moyens d’en sortir. Je me suis intéressée aux médecines douces, au bien-être sous toutes ses formes et j’ai développé une véritable passion pour ce domaine. De là est née l’envie d’en faire mon métier. J’avais trouvé ma voie.

Peux-tu nous raconter comment tu as découvert l'ayurvéda et ce que ça a changé dans ta vie ?

C’est cette longue période de tca qui m’a conduite jusqu’à l’ayurveda, j’ai longtemps cherché la meilleure manière de me nourrir. J’ai suivi plusieurs formations pour trouver la discipline qui me correspondait le mieux et l’ayurveda fut pour moi une évidence. Par rapport à mon histoire, je souhaitais une approche holistique, healthy mais peu restrictive. En ayurveda, il y a peu d’interdits et quand il y en a, ils font sens. En plus d’être une médecine particulièrement ludique, c’est une philosophie, un mode de vie complet qui me permet de maintenir un équilibre mental et physique constant, et d’éviter de retomber dans le rejet de certains aliments, la privation et l’anorexie.  L’ayurveda a changé de manière très positive mon rapport au corps et à l’alimentation.   

Est ce que tu as des routines ou rituels qui ne te quittent pas ?

Me lever tôt. Ouvrir les fenêtres pour aérer l’espace et me diriger dans la salle de bain, prendre mon clean tong et éliminer les toxines accumulées sur la langue durant la nuit. C’est un devenu geste incontournable. Ensuite, je passe du palo santo ou de l’encens dans l’appartement, puis je fais bouillir de l’eau que je bois tiède dans un gobelet en cuivre. Cela prépare l’organisme à recevoir les premiers aliments de la journée et facilite la digestion du petit-déjeuner. Le plus souvent, je mange un porridge tiède ou chaud accompagné d’un thé chaï. Je m’hydrate tout au long de la journée, au moins un verre d’eau tiède par heure. Le soir je dîne le plus tôt possible pour éviter d’aller me coucher l’estomac plein. Avant d’aller dormir je fais une courte séance de yoga ou de méditation. J’essaie de me coucher avant 22h. Au moment du coucher, je masse la plante de mes pieds avec une huile pour le corps, idéalement de sésame. Été comme hiver, je prends régulièrement des bains dans la pénombre d’une bougie parfumée, c’est un moment où j’aime faire le vide. 

Aurais-tu des conseils inspirés de la médecine ayurvédique à nous transmettre ?

En complément des gestes que j’ai cité plus haut, voici quelques conseils ayurvédiques simples et universels ; manger cuit et chaud, privilégier une cuisson douce, à la vapeur, ajouter l’huile et le ghee après la cuisson, éliminer la friture toxique pour l'organisme, boire régulièrement de l’eau de source en dehors des repas, chaude ou tiède, jamais glacée. Ne jamais mélanger le miel et le ghee, le lait avec du poisson, de la viande, du yaourt ou autre aliment acide, les fruits mûrs ne doivent jamais être consommés avec du lait ou du miel. Le miel ne doit jamais être chauffé. On ne doit jamais cuisiner et consommer deux légumes racines ensemble. Entre autres.

Comment utilises-tu Aloa bibi dans ton quotidien ? 

Le gel d’aloe vera est rapidement devenu mon baume sos. Je cuisine beaucoup et j’ai facilement des petits bobos (bleus, micro coupures, brûlures superficielles). Je l’applique avec du curcuma comme le recommande l'ayurveda pour accélérer le processus de cicatrisation. Je l’utilise aussi sur le visage, le soir, mélangé à une huile hydratante. Il tonifie et rafraîchit ma peau. Je l’emporte partout avec moi, en voyage, en week-end, glissé dans ma trousse de toilette ou directement dans mon sac à main.

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Que peut-on te souhaiter pour la suite ? As-tu des rêves, des projets ?

J’ai fondé Maison Olism en 2019 avec la volonté d’ouvrir un lieu, soit une maison d’hôte où l’on peut venir faire une retraite ayurvédique adaptée à sa constitution, soit un concept store avec ma sélection d’objets chinés et de produits ayurvédiques préférés (aloa bibi en fait évidemment partie), où je pourrais également recevoir mes clients en consultation et organiser des ateliers. Idéalement j’aimerais que ce soit tout cela à la fois. Un lieu pour apprendre à prendre soin de soi et de son habitat selon l’ayurveda. 

Les mots de la fin :

Une ville : Tel aviv 

Une odeur : Un parfum d’iris et de vanille plongés dans une mystérieuse fumée d’encens. 

Une émotion : Celle que je ressens lorsque j’écoute de la bossa nova, un mélange de douceur, de joie et de paix. 

Un plat : Kitchari, c’est un plat ayurvédique qui convient à toutes les constitutions doshiques. Un alliage de riz basmati, de lentilles, de légumes, de gingembre, d’épices et de ghee. 

La phrase qui te parle : Rester soi-même dans un monde qui tente constamment de te changer est le plus grand accomplissement. de Ralph Waldo Emerson

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